L’Arménie est en danger, L’Artsakh étouffe et se meurt sous un blocus, le Djavakhk, nous l’avons oublié, en diaspora, le génocide blanc nous guette.
Quand un animal est blessé, tous les charognards et rapaces affluent pour prendre part au dépeçage de l’animal blessé sans défense.
La Turquie veut l’Arménie, l’Azerbaïdjan veut l’Artsakh, plus près de nous, le Vatican lorgne sur les biens des mekhitaristes et aimerait voir l’église apostolique arménienne dans son giron.
Depuis quelques temps, tous les regards sont tournés vers l’Ukraine, il n’y a plus d’œil disponible pour regarder ailleurs, ce qui arrangent les Occidentaux et la communauté internationale, qui prétextent s’occuper d’abord, des problèmes qui sont à leurs portes.
S’il y a eu la Shoah, c’est que le génocide arménien et ses conséquences ont été occultés, on peut aussi penser que s’il y a eu l’Ukraine, c’est que les exactions précédentes , comme celles d’aujourd’hui, des apprentris dictateurs n’ont pas été sinon sanctionnées, mais au moins dénoncées.
Aujourd’hui une chose est certaine, les arméniens sont seuls, parfois ils servent de variable d’ajustement mais pas plus. C’est à nous de nous prendre en main.