L’Abbé Mékhithar est né à Sivas l’ancienne Sébaste en Anatolie en 1676, lorsque la majeure partie de l’Arménie et son peuple vivaient des jours très difficiles.
Il était enfant lorsqu’il reçu son éducation religieuse. Assoiffé de connaissances plus élevées, il est allé à Etchmiadzine et aux couvents de Sevan, et Pasen où, déçu il n’a pas trouvé ce qu’il attendait.
Depuis son adolescence, il s’est consacré à d’inlassables lectures au couvent de Sourp Nnshan (Saint Nshan) A 20 ans, à peine consacré prêtre, il conçu de recueillir des étudiants et d’établir une congrégation témoignant du mauvais état financier et intellectuel de l‘Arménie, dans le but de travailler collectivement et d’augmenter le niveau, moral, spirituel et intellectuel du peuple Arménien. C‘était une bonne idée et un beau plan mais très dur à réaliser durant cette période.
En 1700 entouré de neuf étudiants il pose les bases de l’institution dont il rêvait, et qui allait porter son nom l‘Institution Mekhitariste. Très sollicité par les membres de sa famille pour ses persuasions de conciliations religieuses et nationales, il prit refuge d’abord à Méton en Grèce et puis est allé à Venise définitivement. Il reçu la propriété de l’île de Saint Lazare de la part des autorités pour ses efforts personnels, et avec l’aide de ses amis il s’est installé là officiellement le 8 septembre 1717 avec seize cénobites. A partir de cette date, l’île inhabitée devenait le berceau de la culture Arménienne et le cœur le plus actif de la renaissance Arménienne du 18ème siècle.

Mékhithar avait un but dans sa vie, la formation des moines à prêcher la lumière, et la connaissance au peuple Arménien, et a consacré sa vie entière à l’illumination de son peuple, lui même impressionné par une telle force morale, force qui ne savait pas s’arrêter devant l’obstacle.
Il avait une foi profonde, une volonté exceptionnelle, un esprit fort et vif doté de talents exceptionnels intellectuels et spirituels. Il a travaillé durement et continuellement et avec un enthousiasme sans fin dans les domaines de l’édification de la religion, et de l’éducation. Sa production littéraire se constitue autour d’une vingtaine de publications, parmi lesquelles, le plus évident a été «Haigazian Dictionary»qui fut publié trois semaines après sa mort. Cela a été un de ses plus grands mérites, .un travail étendu et une entreprise difficile qui sont devenus la base et le salut de notre langue.
Cependant, la plus grande innovation de ses publications qui a été saluée comme la plus grande innovation ouvrant, un nouveau siècle était la Sainte Bible. En plus de ces derniers, il y eu des travaux linguistiques explicatifs, et poétiques. Mékhithar est une personne intelligente par l’esprit, et par ses capacités, il a atteint les plus hauts degrés de connaissances par ses efforts personnels possédant une intelligence qui nous fait aimer le savoir, et la connaissance.
Par son travail Mékhithar est devenu non seulement le fondateur d’une institution religieuse mais il a aussi recréée le mouvement culturel, éducatif de la connaissance, mouvement qui s’est toujours amélioré et prolongé, et à partir de 1800. Il a pratiquement réussi à inspirer un fort esprit national de compréhension et d’amour envers les trésors historiques et culturels. La foi à commencer une nouvelle période avec la floraison d’une vie littéraire, et intellectuelle. Dans l’épilogue de la Sainte Bible qu’il a publiée il a transmis comme testament la doctrine de deux idées, religion et patriotisme sans sacrifice de l’un pour l’autre. Et la direction qu’il a donnée est devenue le caractère de ses étudiants.
Il est nécessaire de voir sa réelle valeur dans la rénovation de la vie culturelle et religieuse et dans la conception d’un plan clair, dans le but de comprendre et particulièrement dans cette ferme volonté qui a su comment créer le cœur d’un mouvement littéraire, donner la poussée nécessaire à ses successeurs, améliorer ces engagements et leur donner, stabilité et vie fertile.
Après les siècles de déclinaison, Mékhithar fut le premier qui nous a inspirés avec la religion, la patrie, la vérité et les arts, il a changé notre mentalité, dispersé la lourde obscurité dans l’horizon d’esprit arménien, en ouvrant un nouveau monde de lumière de connaissance et de vie.
Mékhithar est mort le 27 avril 1749. Le jeune abbé Stépanos Melkonian (1750-1800) lui a succédé. A cause de ses divergences spécifiques, un groupe de moines cénobites est allé de l’ile de Saint Lazare à Trieste en 1773. Ils se sont installés définitivement à Vienne en 1811 étant alors accueillis par l’empire autrichien. Les quelques Mekhitharistes se sont consacrés à la rude tâche de l’éducation pastorale et culturelle du peuple arménien,

La congrégation Mekhitariste avec ses quelques branches à Vienne et Venise, et après plusieurs années de négociations et d’études, a organisé une assemblée générale extraordinaire au Siège du Monastère de St Lazare de Venise en juillet 2000 avec la participation de tous les moines des deux institutions. Les moines cénobites de cette rencontre ont décidés ensemble de réaliser immédiatement une union complète en créant une congrégation unie avec un comité central. Cette étape historique a coïncidé avec le 300ème anniversaire de la congrégation établie par le prédicateur Mékhithar Sepasdatsi, et aussi le 1700 anniversaire et l’acceptation officielle de la religion chrétienne en Arménie. En fait, il y a une congrégation Mekhitariste, dont la Maison mère est le monastère Saint Lazare de Venise, et le couvent de Vienne est devenu le monastère principal.
Le monastère de Vienne à a son tour un abbé tenant le titre d’’abbé local. Tous les lieux de la mission, et les instances des deux congrégations sont gérés par l’abbé général. En fait le nombre de Mekhitaristes de la congrégation est de 26 membres, y compris les 3 évêques.

Les cénobites qui ont rejoint l’Institution Mekhithariste, ont suivi son exemple avec fidélité, essayant de réaliser son idéal, et améliorer la vue d’ensemble d’une manière logique. Cela signifie l’étudier et le rendre familier au peuple Arménien dans l’historique, l’ecclésiastique, le littéraire, le linguistique toutes les valeurs culturelles pendant les siècles. C’est devant ce travail évident que le renouveau du 19 siècle est devenu incompréhensible sans les mekhitaristes. Mékhithar et ses successeurs, avec un travail planifié, ont recueillis pendant des années d’excellents manuscrits arméniens les sauvant ainsi de la perte. Aujourd’hui les bibliothèques ont autour de plus de, 5000 manuscrits, d’une précieuse et exceptionnelle importance.

Durant les siècles les deux couvents Mekhitharistes, étaient loin du monde des destructions et des calamités, ils ont rassemblés de l’étranger et de l’Arménie Arménienne des éditions avec attention et patience, formant ainsi une bibliothèque riche de .10000 volumes en Arménien, et d’autres langages européens, également des journaux mensuels, et de rares journaux arméniens .Dans les riches musées de Venise et de Vienne sont préservés des trésors inestimables. Dans leurs vitrines de démonstrations sont exposés fièrement, des monnaies antiques, tapis, arméniens porcelaines, des échantillons d’art sacré et des costumes arméniens. Depuis 300 ans la presse Mekhithariste, et la maison d’édition, ont travaillé conscients de leur rôles et fonctions et encore aujourd’hui le nombre de publications Mekhitharistes est d’un millier de volumes sans prendre en considération les périodiques. L’académie Arménienne de St Lazare fondé en 1843 et le couvent de Vienne avaient leur journaux officiels «Pazmaveb et Hantes Amsoria» deux d’entre eux continuent d’accomplir leur travail expérimenté jusqu’à aujourd’hui. Puis est venu le temps des études Historico philologiques, l’histoire Arménienne intégrale et la littérature restituée. La langue Arménienne classique corrompue (le littéral) purifiée avec grammaire convenable et une commission d’études, les travaux les plus importants du grec, latin, italien, français, et allemand et des littératures anglaises ont été traduits en arménien. Et aussi, une volumineuse bibliothèque de traductions de pièces littéraires de Maîtres contemporaines et universelles.

En 1784, la nation Arménienne avait son histoire complète pour la première fois, due à trois publications des volumes de Michel Chamchian, qui, prenant ses notes de toutes les ressources arméniennes et étrangères, pose les bases de l’histoire critique Arménienne.
Les moines artistes ont commencé aussi à graver des cartes arméniennes, à illustrer des livres, publier des œuvres d’arts, des images d’endroits historiques, et de monuments arméniens afin de ranimer l’amour de la terre Arménienne et de la culture Arménienne dans les âmes. Le mouvement théâtral arménien a commencé aussi à se propager à l’étranger au 19ème siècle, dû aux étudiants Mekhitaristes. En 1836-1837 le nouveau dictionnaire de la langue Haigaizian 2 volumes est devenu le dictionnaire publié, qui est resté jusqu’à aujourd’hui excellent et comme le plus vaste et irremplaçable dictionnaire. Le seul de son espèce, et à la gloire de l’arménologie. Pour la première fois, l’arménien populaire, le moderne est devenu la langue littéraire, entrant dans la réalité arménienne, avec des annales et des publications de périodiques de style Puzantian.

Napoléon 1er reconnaissant l’aspect exceptionnel de l’activité intellectuelle des Mekhitharistes, et avec une autorisation empirique spéciale en 1810, a considéré le monastère Mekhithariste de Venise comme Institution Universitaire. En plus des scientifiques arméniens célèbres, des scientifiques européens se sont joints également comme membres. Il est impossible d’identifier et d’apprécier les Mekhitaristes si leur caractère Arménien a été oublié. Jugez cela comme vous le souhaitez, trouvez dans leurs œuvres chaque faute possible, appelez les partiaux, mais il y a une chose qui est incontestable, leur nationalité Arménienne.

Le représentant de la poésie moderne arménienne Taniel Varoujan a déclaré avec gloire ‘ «Mon cerveau est fier, de la fierté de l’idéal Mekhitariste». Aujourd’hui également la congrégation Mekhithariste, malgré les difficultés de ces plusieurs dernières années, continue sa mission sacrée en suivant le chemin qu’avait dessinée son fondateur.

Avec l’activité littéraire, les pères Mekhitharistes ont entouré les colonies arméniennes importantes, d’un réseau scolastique étant persuadés que l’éducation et l’illumination de l’esprit étaient nécessaires pour les nouvelles générations. Ils ont joué un rôle important par le passé avec leurs écoles, et continuent de le faire avec la conscience profonde de protection de la nation. Beaucoup de figures nationales, écrivains, des poètes, artistes, et politiciens on été licenciés des écoles Mekhitaristes. Aujourd’hui ils ont des écoles à Paris, Constantinople, Alep, Beyrouth Buenos Aires et Los Angeles.

Alys

 

 

 

 

 


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