AVETIK ISSAHAKIAN
Avetik Sahak Issahakian célèbre poète Arménien, auteur académicien, membre de l’Académie Arménienne des Sciences, et figure publique éminente, est né le 19 octobre 1875 à Kazarapat près d”Alexandropol( actuellement Gumri) Arménie.

Avetik Issahakian a commencé ses études à Saint-Etchmiadzine au Séminaire Gevorkian. En 1893, il a suivi les cours à l’Université de Leipzig. Ainsi a commencé sa carrière littéraire et politique. A son retour de Leipzig en 1895 il est entré dans les rangs du comité nouvellement établit de la fédération arménienne révolutionnaire d’Alexandropol. Il a été arrêté en 1896 et a passé  un an dans la prison d’Erevan.

A sa libération de prison en 1897, il publie son premier recueil de poèmes « Chants et blessures», mais fut arrêté à nouveau pour ses activités «contre la Russie du tsar» et envoyé à Odessa. Le lyrisme, la charge émotionnelle, et la mélodie de ses poèmes lui valurent une popularité immédiate. Ses meilleures œuvres sont pleines de tristesse, de lamentation et de méditation sur le sort de l’humanité, et de l’injustice de la vie. Ses compositions sont pénétrées de l’amour de la Mère Patrie et au peuple. Plus tard, Avetik Issahakian parti à l’étranger où, à l’Université de Zurich il suivi des cours de littérature, d’histoire et de philosophie. Il et retourné dans son pays en 1902 et ensuite a déménagé pour Tiflis.

Entre 1899 et 1906 il a écrit «Le chant des Aiduks» un recueil de poèmes qui sont devenus la première création au sein de la poésie classique arménienne, poèmes dédiés à la lutte pour la liberté arménienne. En 1908 Avetik Issahakian avec 158 autres intellectuels arméniens, a été arrêté et après avoir passé six  mois à la prison de Metekha à Tiflis (comme H Toumanian) il a été libéré sous caution. Rester dans le Caucase plus longtemps n’a pas été possible pour lui et en 1911 il a émigré.

Pas un instant il n’a cru aux promesses trompeuses faites par le gouvernement jeune turc en ce qui concernait l’autonomie et l’auto gouvernement de l’Arménie occidentale. Il était sûr que le danger du Panturkism, celui qui visait à l’extinction totale des Arméniens, pourrait être évité par le défenseur de la Turquie, le Kaiser d’Allemagne. Il est donc parti à Berlin et avec un nombre d’intellectuels allemands ils ont participé  à un mouvement Germano-Armenien, et édité le journal du groupe  « Mesrob». Le début de la Première guerre mondiale et les massacres avaient confirmé ses horrifiantes prédictions sur la nature de la politique du gouvernement jeune turc d’annihiler les arméniens. Après la guerre et le génocide, Issahakian décrit, par ses compositions le destin douloureux et les luttes héroïques des Arméniens pour la liberté. Le poète avance les accusations du génocide arménien, dont le pire a eu lieu entre 1915 et 1922,  dans le livre «the white book.». Pendant cette période Avetik Issahakakian a exprimé principalement ses idées au travers ses articles de politique sociale dans lesquels il parlait des problèmes de la cause arménienne de la réunification et de la restauration du gouvernement arménien. Les images des massacres sont persistantes dans les poèmes comme « La neige a tout recouvert» «Vers l’Arménie» et «ici, le printemps reviendra de nouveau».

Une histoire symbolique dépeignant la politique arménienne et la cause arménienne des 19ème et 20ème siècles doit avoir été «Usta Karo», un roman non achevé, un  travail qui avait accompagné l’auteur toute sa vie. Issahakian ne pouvait pas s’habituer à l’idée d’une Arménie démembrée. Avec une douleur émotionnelle profonde et une amertume au cœur il a continué à croire qu’un temps viendrait ou les arméniens retourneraient à leurs rivages natals.

Issahakian est retourné en Arménie soviétique en 1926 où il a publié une nouvelle collection de ses poésies et histoires. Entre 1930 et 1936 il a vécu à l’étranger où, il a agi comme un ami de l’Union soviétique. Il est  finalement revenu en Arménie où il a continué son énorme travail social. Parmi les travaux de ce temps sont célèbres «Nos historiens» et  «Nos ménestrels» 1939 «vers Terre natale»1940 « littérature arménienne» 1942 Sasna mher» 1937, durant la seconde guerre mondiale il a écrit des poèmes patriotiques comme «Martial call» 1941 «  Mon coeur est au sommet de la montagne» 1941 «  mémoires éternelle de SG Zakian» 1942 « Le jour de la grande victoire» 1945, et beaucoup d’autres. On lui a attribué le prix d’état en 1946. Il était membre du Comité soviétique pour la Protection de Paix. Entre 1946 et 1957 il était le Président de l’Union du Syndicat  d’Auteurs de la République de l’Arménie.

Son œuvre  remplie d’humanisme et d’un grand respect à la dignité humaine, est profondément connecté avec l’histoire et la culture du peuple arménien, englobant  les meilleures traditions du russe et de -là littérature mondiale. Le poète russe A. Blok l’a caractérisé comme «Le poète de première classe. Frais et simple, et peut-être, qu’on ne peut plus trouver en Europe».

Ses travaux ont été traduits dans beaucoup de langues et ses poèmes ont été utilisés comme paroles pour de nouvelles chansons. Avetik Issahakian était un député des Soviets suprêmes II-IV de SSR arménien. On lui a décerné deux ordres de Lenine et des médailles. Avetik Issahakyan est mort le 17 octobre 1957 à Erevan.

 

 

 

 

 

 


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.