Pendentif réticulé



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Notes préliminaires

Armenie.pm




                    
Appellation conventionnelle désignant deux formes originales de pendentifs*, qui dérivent peut-être en partie l’une de l’autre et s’inscrivent dans les affinités entre architectures* arménienne et islamique.
A)Présente au xiiie-xive s., une paire de triangles, pointe vers le bas, parfois richement sculptés, remplace le pendentif. Cette paire est souvent complétée, sur chacun des quatre côtés du carré central, par une imbrication de trois autres caissons triangulaires, le tout formant une bande au bas du tambour* ou de la calotte* de la coupole*, par ex. dans les gavits*.
B) Au xviiie-xve s., un assemblage d’alvéoles rhombiques (en losange) occupe le pendentif avec, en bas, dans l’écoinçon*, un losange relativement grand et pointu et, en haut, deux ou plusieurs losanges plus petits.
Voir aussi : Bande réticulée ; Réticulé.


A) Monastère des Psaumes (Saghmossavank).
Gavit (déb. xiiie s., peu après 1215), coupole basse vue d’en bas. Les caissons triangulaires qui occupent les pendentifs et ceux, tête-bêche, qui couvrent les portions intermédiaires, sont ici dépourvus d’ornementation et seulement rehaussés par la moulure en tore de leurs bords.

B) Cathédrale Ste-Etchmiadzine.
Vue intérieure de la coupole (xviie s.). Au-dessus d’un losange pointu qui épouse la forme de l’écoinçon, deux alvéoles rhombiques plus petites sont étirées horizontalement. Quant aux peintures, elles illustrent le courant iranisant de l’époque. Cette décoration s’inspire des modèles de la Nouvelle-Djoulfa, opulente banlieue arménienne de la capitale séfévide Ispahan. Photo Zaven Sargsyan.
                                                          


 



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