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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Employé conventionnellement dans le
cadre de l’architecture*
arménienne médiévale et
moderne, cet adjectif qualifie un type d’agencement de caissons
triangulaires (xiiie-xive s.) remplacés
plus tard par des alvéoles rhombiques (en losange) à bordures croisées (xviie-xviiie s.). Ce
dispositif est souvent appliqué sur les pendentifs*
et sur les bandes précédant le tambour*
ou la calotte* de la coupole*. On parle alors de pendentif réticulé* et de bande réticulée* par référence à
la
sorte de réseau (réticule) que dessinent les arêtes croisées de ces
figures. Ce motif est commun aux architectures de l’Arménie et du monde
musulman, seldjoukide* et
ilkhanide
(mongol) en Turquie, pour la première période, et séfévide en Perse,
pour la deuxième. |
Voir aussi : Bande réticulée ; pendentif réticulé.
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Monastère
de Makaravank. Gavit (déb.
xiiie s., avant 1224), intérieur. La
transition du
carré central à la base polygonale de la coupole (effondrée) est
assurée par des paires de plaques triangulaires finement ornées
d’oiseaux sur fond de rinceau-arabesque, surmontées et complétées par
des pierres soigneusement ajustées mais non sculptées. La bande qui
constitue le deuxième niveau, celui de la transition au cercle, est
formée de petits caissons triangulaires moulurés de tores, disposés
tête-bêche. |
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Nouvelle-Djoulfa
(Ispahan, Iran). Cathédrale Saint-Sauveur (1658-62). Dans les
pendentifs sont logés trois niveaux d’alvéoles rhombiques, de
dimensions progressivement réduites de bas en haut ; la première
alvéole, assez grande, épouse la forme pointue de l’écoinçon. Quant à
la peinture, la synthèse d’iconographie empruntée à l’Europe
occidentale et d’opulence ornementale iranisante est caractéristique de
l’art de la Nouvelle-Djoulfa. Photo Hraïr Hawk Khatcherian. |
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