Force est de constater que nous devons nous défendre où que nous soyons, même si nous semblons être en sécurité. Les grandes Puissances ont de grand que leur appétit de pouvoir et de richesses. En laissant un état envahir un état souverain, voisin, offre la possibilité pour un autre était de faire de même.
Sans vouloir remettre l’église au centre du village, en ce qui concerne les Arméniens, c’est flagrant. Autour de la bête malade, les vautours s’en donne à cœur joie dans une impunité totale. Les Arméniens sont indésirables même sur les terres qu’ils occupent depuis des siècles et qui leur appartenaient, Nakhitchevan, Artsakh, Djavakhk, Akhlkalag.
Aujourd’hui la souveraineté de l’Arménie est remise en question, avec des velléités affirmées d’invasion et d’annexion par un état qui existe depuis un siècle seulement. C’est vrai que c’est un état «fiable» dixit Ursula von des Leyen présidente de la Commission européenne.
Car il nous vend du gaz russe, plus cher que si on l’achetait directement aux Russes.
En Turquie, ils ont tué Hrant Dink, Garo Paylan est régulièrement malmené, c’est un euphémisme. Quant à l’élection du patriarche de l’église arménienne, c’est dans les mains des autorités turques. Sorte de liberté surveillée alla turca.
En Israël, l’état utilise à l‘encontre des Arméniens les mêmes méthodes que les Turcs dans les années noires, pour les voir partir.
Plus près de nous, le Vatican, après n’avoir pas réussi à ramener dans son giron l’église apostolique arménienne, a dans le viseur les biens des mekhitaristes, à un moment où Venise et Vienne ont eu la malencontreuse idée de se réunir de nouveau.
Est il besoin de rappeler que le collège arménien Samuel Moorat de Sèvres est dans leur viseur, aidé en cela par des civils et religieux arméniens.
Après le génocide, les Arméniens installés sous des cieux plus cléments ont parfois confondu s’intégrer et s’assimiler, le génocide blanc pas de sang, pas de douleur, une maladie insidieuse que nous ne voyons pas venir mais, qui est pourtant bien réelle.
La seule arme qui soit en notre pouvoir est la langue et notre alphabet. Réfléchissons bien à tout cela et essayons d’additionner nos forces au lieu de les soustraire et de les diviser.
Armenagan