Le terme s’applique aux églises oblongues* sans coupole* dites basiliques* ou églises « trinefs* », dont une dizaine est attestée en Arménie à la période paléochrétienne*, tandis qu’un nombre assez élevé a été bâti aux temps modernes*. Leur espace est divisé en trois nefs* par deux rangées de piliers*. À la différence des basiliques d’autres pays du monde chrétien, celles d’Arménie n’ont pas davantage de nefs et ne comportent pas de colonnes* entre celles-ci.
La nef centrale est environ deux fois plus large que les bas-côtés* (nefs latérales). A son extrémité orientale se trouve l’abside*, intérieurement semi-circulaire, parfois outrepassée* ou encore polygonale, le plus souvent flanquée de deux sacristies* ou pastophoria*. Dans les basiliques d’Arménie, l’abside et les sacristies sont presque toujours inscrites* dans un chevet rectiligne*. Dans quelques rares cas, notamment quand elle est privée de sacristies, l’abside est saillante*.
Les termes « basilique » et « plan basilical » s’appliquent parfois aussi (mais cet emploi est contestable) aux petites églises à nef unique, également sans coupole, que l’on appelle « mononefs* », très nombreuses en Arménie.
Comme pour tous les types d’églises arméniennes, le plan basilical est soumis à la règle de l’orientation*.

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