Dans la technique de construction employée en Arménie, deux parements* muraux de pierres bien taillées sur leur face extérieure et grossièrement équarries en coin vers l’intérieur constituent un coffrage. Dans les régions centrales et du nord-est où l’on dispose d’un matériau de bonne qualité, sur les quatre bords de la face extérieure de ces blocs (souvent chanfreinés* sur leur arête* extérieure aux premiers siècles chrétiens) est taillée une bande plate soigneusement égalisée. Celle-ci permet un jointoiement régulier et la constitution d’assises* rectilignes. Une fois cet ajustement réalisé, lors de la pose de chaque assise, le mortier* est coulé dans ce coffrage sur le blocage* qui doit former le noyau du mur. Grâce à leur porosité, les pierres volcaniques, tant du coffrage que du blocage, s’imprègnent de la chaux* du mortier et constituent un ensemble quasi monolithique, très résistant.
Le même principe s’applique à toutes les parties de l’édifice, murs, appuis*, voûtes* et coupole*.
Ces dernières sont appareillées, pour leur intrados*, avec l’aide de cintres* en bois.

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