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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Dans
la technique de construction employée en Arménie, deux parements*
muraux de
pierres bien taillées sur leur face extérieure et grossièrement
équarries en
coin vers l’intérieur constituent un coffrage. Dans les régions
centrales et du
nord-est où l’on dispose d’un matériau de bonne qualité, sur les quatre
bords
de la face extérieure de ces blocs (souvent chanfreinés*
sur leur arête*
extérieure aux premiers siècles chrétiens) est taillée une bande plate
soigneusement égalisée. Celle-ci permet un jointoiement régulier et la
constitution d’assises*
rectilignes. Une
fois cet ajustement réalisé,
lors de
la pose de chaque assise, le mortier*
est coulé dans ce coffrage sur le blocage*
qui doit former le
noyau du mur. Grâce à leur porosité, les
pierres
volcaniques, tant du coffrage que du blocage, s’imprègnent de la chaux*
du mortier
et
constituent un
ensemble quasi monolithique, très résistant. |
Le
même principe s’applique à toutes les parties de l’édifice, murs, appuis*, voûtes*
et coupole*. |
Ces
dernières sont appareillées, pour leur intrados*,
avec l’aide de cintres*
en
bois. |
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Coffrage
et blocage.
A) Vue en coupe
d'un mur arménien.
Dessin F. Krähenbühl. |
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B)
Cathédrale de Talin (2e moit. viie
s.).
Haut du bras ouest en partie effondré. « Coupe
naturelle » des
maçonneries, montrant coffrage et blocage, y compris pour les voûtes.
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