Désigne deux dispositifs apparentés, placés généralement à la base des coupoles* ou de leurs tambours*, ou encore au bas de la conque* (du cul-de-four), qui constituent l’une des nombreuses affinités entre architectures arménienne et islamique :

A) Une bande de caissons triangulaires, souvent finement sculptés, occupe les traditionnels pendentifs et les espaces intermédiaires qui constituent le carré de base du tambour ou de la calotte de la coupole. Au-dessus de ce registre, un rang de caissons triangulaires plus petits, disposés tête-bêche au bas de la coupole ou de son tambour, apparaît au xiiie-xive s. dans l’architecture* arménienne et est partagé avec les voisins musulmans (périodes seldjoukide* et ilkhanide [mongole] de Turquie).

B) Dérivant peut-être partiellement du précédent dispositif, un ou plusieurs rangs d’alvéoles rhombiques (en losange), dont les bords croisés dessinent comme un réseau, s’observent au xviie s. dans les mêmes parties des constructions arméniennes ainsi que dans celles de la Perse séfévide qui en a emprunté le principe à l’architecture timouride (xve s.).

Voir aussi : Pendentif réticulé ; Réticulé.

Voir l’illustration

 


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