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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Depuis
l’Antiquité tardive, les bâtisseurs arméniens recourent, pour toutes
les
parties de leurs édifices, à une méthode qui consiste à maçonner le
noyau des murs
au moyen d’un mortier*
de chaux et
d’éclats de pierre, entre deux parements*
de
blocs volcaniques bien taillés sur leur face extérieure. Grâce à leur
porosité,
les pierres, tant du fourrage que des parements, s’imprègnent du liant*. |
Du
fait de sa parenté avec l’opus
caementicium* pratiqué par les Romains dans
l’Antiquité, on a
attribué à la
technique arménienne une origine romaine. En réalité, le principe du
fourrage
entre parements* est
employé en Arménie
bien avant l’arrivée des
Romains, au
moins depuis l’Ourartou (ixe-viie
s. av. J.-C.), voire
plus tôt encore, avec toutefois, dans le mortier, de l’argile à la
place de la
chaux. En outre, la technique arménienne se distingue par la double
fonction du
parement, qui n’est pas seulement esthétique mais aussi
architectonique,
puisqu’il s’unit étroitement au fourrage pour former avec lui une masse
presque
monolithique. |
Voir :
Appareil,
blocage, chaux,
coffrage, liant, mortier,
parement. |
Voir
ill. Coffrage et blocage. |
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