Représentation
miniature d'une église, taillée dans la pierre en un volume isolé (c’est
alors
une petite sculpture en ronde-bosse*)
ou en relief sur une façade. |
Assez
nombreux dans l’architecture médiévale
arménienne, les modèles réduits peuvent servir : |
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d’acrotère* en tant
qu’ornement et symbole, au
sommet du toit d’une église, |
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d’élément d’offrande dans une scène de
donation sculptée sur une façade (c’est alors un haut-relief*), |
-
de reliquaire*,
fonction probable lorsque le
modèle est évidé et muni d’une large baie (porte), |
-
la fonction d’objet de démonstration destiné
au commanditaire, supposée par analogie avec une pratique de la
Renaissance,
est hypothétique.

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Monastère de Haritj. Égl. principale (1201).
Sommet du bras ouest. Modèle-acrotère. |

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Monastère de Dadivank. Égl. principale (1214). Faç.
sud. Offrande de l’église par les fils de la princesse donatrice. Photo
Hraïr Hawk Khatcherian. |

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Musée d’Histoire d’Arménie,
Erevan. Modèle provenant du village d’Anguéghakot et attribué au viie
s., dont la morphologie suggère une fonction de reliquaire. Photo du
musée. |