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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Sculpture entièrement dégagée, non attachée à un fond. En Arménie, n’existait que dans l’Antiquité.
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Après
l’adoption du christianisme, l’Arménie exclut cette forme sans doute
trop liée au paganisme, notamment gréco-romain. Elle fit le choix d’une
figuration sculptée peu saillante sur la surface
murale, souvent en bas-relief* peu ou pas modelé. Moins réaliste, ce
moyen paraissait probablement mieux à même d’exprimer, par un langage
plus symbolique, le message spirituel des images.
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La
statue assez réaliste du roi Gaguik Bagratide d’Ani (an mil) était un
cas exceptionnel : bien que liée par sa partie postérieure au parement*
(revêtement) externe de
l’église Saint-Grégoire, cette sculpture était presque une ronde-bosse. |
On trouve aussi, du Moyen
Âge
aux temps modernes*, des sculptures d’animaux faisant partie de
l’appareil mural et en même temps très saillantes : l’objectif était
probablement
de transmettre un message symbolique, par exemple une image de
puissance, de protection ou au contraire de menace. |
C’est seulement au
xixe s. que la
véritable sculpture en ronde-bosse est réintroduite en Arménie, dans le
cadre de la modernisation et de l’occidentalisation de la culture
urbaine. Les anges aux quatre angles du campanile*
de la cathédrale Saint-Sauveur de Chouchi en sont un exemple.

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Ani,
St-Grégoire du roi Gaguik (1001-c. 1005, en ruine). Statue en « quasi
ronde-bosse » qui était intégrée dans la façade de l’église. Découverte
sur le site en 1906, elle a probablement été
détruite lors de la prise d’Ani par l’armée turque en 1920. Photo
d’archives du Musée d’Histoire d’Arménie. |

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Chouchi, cathédrale St-Sauveur (Artsakh / Haut-Karabagh). Campanile (1858).
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