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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Terme
composé des noms khatch = croix
et kar = pierre. |
Plaque
de pierre de forme arquée ou rectangulaire, généralement de taille
humaine ou
légèrement supérieure, sculptée d’une ou plusieurs croix. Les plaques
de ce
type, le plus souvent de fonction funéraire et orientées (le décor est
sculpté
sur la face ouest), se multiplient en Arménie à partir du milieu du ixe
s. Elles sont
emblématiques de l’Arménie et de sa christologie non-chalcédonienne,
car le
Christ n’y est jamais montré crucifié, et la croix, arbre de vie, est
symbole
de victoire sur la mort. |
Il
existe aussi des khatchkars de
petite
taille, encastrés dans les façades, fréquents dans les communautés
diasporiques. |
Voir
aussi : Croix latine (B)
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Khatchkar
de Makénots
(c.
ixe-xe
s.), actuellement à Etchmiadzine. Bien que non datée, cette œuvre est
caractéristique de la première période de l’histoire des khatchkars
par le contour ovale de la plaque et de
son bord, sa sobriété monumentale, les deux amples feuilles partant de
son pied et les extrémités à boule unique des bras de la croix. La
haute croix, arbre de vie aux fortes pousses latérales, est placée sous
un arc, image probable de la porte menant au salut, conformément aux
paroles du Christ dans l’évangile de Jean (« Je suis la
porte… »). |
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Khatchkar
de Gochavank (1291), sculpteur Poghos (Paul), faç. ouest de la chapelle
St-Grégoire. La technique très fouillée, la profusion ornementale, la
grande sophistication des arabesques et la forte présence des motifs
communs avec l’art islamique, notamment les rangs d’étoiles à huit
pointes, sont propres aux xiiie-xive ss., en
particulier au tournant des deux siècles. Sous la croix, le large
médaillon à rosace d’une extrême finesse révèle, par sa forme bombée,
son origine iconographique et sémantique : la sphère de
l’universalité. |
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Khatchkar
de Djoulfa (1602), actuellement à Etchmiadzine. Provient d’un cimetière
aujourd’hui en territoire azerbaïdjanais, dont les nombreuses stèles de
la fin du xvie
et du début du
xviie s., témoins des dernières années de
cette ville
sur l’Araxe, avant la déportation de sa population en Iran, ont à leur
tour été détruites par les autorités locales au début du xxie
s. Les proportions élancées, la haute niche arquée en accolade autour
de la croix et la figuration du défunt en cavalier sont typiques de ces
œuvres « iranisantes ». La composition est couronnée de
l’image du Christ-Dieu trônant. |
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