Croix latine



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Notes préliminaires

Armenie.pm





                    
Croix plus haute que large, principalement parce que sa branche inférieure est plus longue que les trois autres.
Cette forme caractérise la « croix victorieuse » qui, des monnaies paléo-byzantines (vie-viie s.), est transférée sur les linteaux et tympans des églises arméniennes du viie s. C’est presque toujours une croix-arbre de vie, c.-à-d. à formes végétales poussant de ses extrémités, surtout de son pied.
À partir du ixe s., elle est adoptée sur des milliers de khatchkars*.
En architecture, cette forme s’observe dans le plan des églises en croix (libre ou inscrite) monoconque* et triconque*, où le bras occidental est allongé.






A) Vosképar et Zoravar (viie s.). Croix latine au centre des tympans.
B) Hortoun (876) (photo S. Karapetian). L’un des premiers khatchkars datés. Porteuse du message de victoire, la verticalité de la croix latine s’accorde avec la forme allongée des khatchkars qui, à partir de la fin du ixe s., se multiplient en Arménie.
C) Alaman, St-Ananias (637). Plan (d’après M. Hasratian 2000, p. 130) en croix libre triconque. La relative longueur du bras ouest permet de qualifier la croix de « latine ».
                          
                                


 



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