Support en pierre, maçonné ou sans liant, constituant le soubassement*, généralement de plan carré ou rectangulaire, sur lequel se dressent les types de monuments verticaux « mineurs » que connaît l’Arménie des premiers siècles chrétiens et jusqu’à l’« Âge d’or » inclus : les croix de pierre isolées* et les monuments crucifères à stèle quadrilatérale* ou à colonne. Le piédestal inclut généralement une plateforme à plusieurs marches (forme de crépis*), surmontée d’une base cubique dont la face supérieure comporte une cavité appelée mortaise* dans laquelle se fixe le bas de la stèle ou de la colonne.
Dans le cas des stèles à croix dites khatchkar*, qui se multiplient à partir du ixe s., le piédestal se réduit généralement à une base monolithe. Celle-ci consiste en un bloc également creusé sur sa face supérieure d’une mortaise dans laquelle s’encastre le tenon* (sorte de dent) saillant au bas de la stèle. Lorsqu’ils sont disposés en rang devant une série de tombes ou qu’ils appartiennent au type de la chapelle-khatchkar*, les khatchkars peuvent s’appuyer sur des maçonneries plus volumineuses.

Voir l’illustration

 

 


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