Moulure* à section arrondie, carrée ou plus complexe, qui souligne l’arête* de croisement de deux voûtes*. En principe, une nervure n’est pas assez forte pour remplir une fonction porteuse. C’est plutôt un élément symbolique et décoratif.
Par extension, peuvent être qualifiées de « nervures » les bandes saillantes, probablement symboliques, qui rayonnent ou dessinent une croix dans les calottes* de coupoles* arméniennes du viie s.
Un peu plus fortes, des paires de nervures dessinent, dans la calotte de quelques coupoles du xiiie s., une étoile à six branches. A cet égard, ces coupoles arméniennes évoquent celles qui, au xe s., coiffent les monuments musulmans d’Andalousie.
Très différents des nervures, les puissants arcs qui, dans de nombreux édifices monastiques arméniens du xiiie s., se croisent par paires pour soutenir d’amples voûtes (voir : Arcs croisés), sont au contraire des éléments porteurs.

Voir l’illustration

 


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