Sont souvent dites aujourd’hui « miaphysites » les Églises orientales, dont celle d’Arménie, qui ont rejeté le dogme de Chalcédoine (451) sur les deux natures dans la personne du Christ. | ||
Elles ont donc été appelées « non-chalcédoniennes » ou « préchalcédoniennes », ou encore « Églises des trois [premiers] conciles », car elles sont restées fidèles au dogme adopté au troisième concile œcuménique, celui d’Éphèse (431) qui affirme l’« Unique nature du Verbe incarné ». De là vient la qualification de « monophysite* » [une seule nature, la divine] qui leur a longtemps été attribuée, qualification qu’elles rejettent ; de là vient aussi qu’elles furent considérées comme hérétiques par l’Église grecque orthodoxe. Le terme plus récent de « miaphysite » est présenté comme reflétant mieux la croyance en une nature unissant les parts divine et humaine de la personne du Christ. | ||
La position christologique mono-/miaphysique a fortement influencé la culture et l’art arménien, en particulier l’architecture* et les khatchkars*. | ||
Voir aussi : Chalcédonien, monophysite. |
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