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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Plan
centré* en carré (ou rectangle proche du carré) dont chaque
côté
est échancré
par une conque*
intérieurement arrondie,
et dont chaque angle ouvre sur une
niche aux trois-quarts cylindrique. L’exemple type de cette création du
vie-viie
s. est
Ste-Hripsimé (c. 620). |
A
l’intérieur, l’alternance de conques et de niches diagonales crée une configuration rayonnante*
que couronne la coupole*.
Comme à
Mastara, le tambour* bénéficie de huit
points d’appui. |
Les
conques est et ouest sont plus grandes que les latérales et sont
précédées d’un
avant-corps (un court bras voûté), ce qui confère au plan sa
longitudinalité. |
Des
variantes libres, semi-libres et inscrites* de ce plan existent. Dans
les variantes inscrites, les plus nombreuses, les niches diagonales
donnent accès à des pièces angulaires, deux à l’ouest, destinées
peut-être initialement aux pénitents et catéchumènes, et deux à l’est.
Lorsque les chambres angulaires orientales sont quadrangulaires,
elles peuvent être qualifiées de
pastophoria* ou sacristies* ; quand elles sont dotées
d’une absidiole*, elles peuvent être
appelées « chapelles-sacristies* ».
L’une des caractéristiques de cette
composition sophistiquée est la présence de paires de niches dièdres*
(= triangulaires ; à Garnahovit et Ste-Hripsimé elles sont
trapézoïdales), souvent insérées dans les façades de part et d’autre
des conques. On peut supposer que l’une de leurs fonctions est
architectonique/ parasismique : celle d’alléger les masses murales
qui séparent les conques des niches diagonales et des pièces angulaires.
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Planche de plans centrés du
type Avan-Hripsimé, d’après Paolo Cuneo 1988, p. 722-723. |
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Vagharchapat, église
Ste-Hripsimé (c. 620). Plan d’après Mourad Hasratian 2000, p. 307.
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