Croix
inscrite dans laquelle les appuis*
de la coupole* font
corps avec les
murs et
forment l’extrémité de quatre cloisons internes. |
Deux
chapelles-sacristies*
(généralement munies d’une absidiole*)
à
étage (=
doublées en hauteur) flanquent toujours l’abside*
et font partie du
massif des
appuis orientaux de la coupole. Ce type de c.i.c. est parfois appelé
« c.i.c. ouverte ». |
Il
arrive aussi que deux autres chapelles-sacristies à mêmes
caractéristiques se
logent aux angles occidentaux. Dans ce dernier cas, l’église compte,
outre
l’abside principale, huit absidioles (dans les 8 chapelles-sacristies
angulaires) et donc huit autels*
secondaires. Ce type est parfois
appelé
« c.i.c. fermée ».
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On
appelle « salle à
coupole* »
la forme initiale de
cette composition,
encore nettement allongée, employée dans l’Arménie du viie
s. |
La
propagation de la c.i.c. dans l’Arménie médiévale s’explique sans
doute a) par l’unité presque entière de son espace sous la coupole, b)
par la
bonne tenue que sa compacité assure à cette composition lors des
séismes. |

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A)
Monastère de
Kétcharis, église principale (déb. xie
s.). Plan (d’après Documenti
di Architettura 11, p.
43) en
c.i.c. avec
deux chapelles-sacristies à l’est. |

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B) Monastère
de Gandzassar,
St-Jean-Baptiste
(1216-1238). Plan (d’après Documenti di Architettura
17, p. 8)
en c.i.c. avec
des chapelles-sacristies
aux quatre angles. |