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Une
bande sculptée*
légèrement saillante, cintrée pour surmonter le haut de
la baie*
et munie à ses extrémités de deux courts replis horizontaux :
telle est la
formule la plus répandue en Arménie, à la période paléochrétienne*
et
surtout
durant l’âge
d’or du viie s.*,
pour décorer les fenêtres. |
Cette
bande peut porter de simples moulures*
linéaires, ou des motifs
ornementaux,
végétaux ou géométriques, souvent disposés en un rang de petites unités
répétées. |
Le
répertoire ornemental, commun à d’autres éléments architecturaux, y est
d’une
grande diversité : rangs de denticules*,
de boules, d’arcs
souvent outrepassés*,
de godrons*, de
rosaces*,
de demi-feuilles et
de palmettes*, de
pointes de diamant, de caissons carrés, de navettes en zigzag, de
navettes en
croix ou en cercles ; rinceaux*,
tiges végétales, tresses* et
chaînes, festons* simples et
intersectés, pendants et montants, bâtons brisés
(zigzags,
rangs de triangles)... |
Au
xe-xie
s., l’arc à bras horizontaux, après avoir été
complété par deux paires de colonnettes sous ses deux extrémités, est
progressivement
combiné avec le chambranle
rectangulaire* qui entoure toute la baie,
puis
remplacé par lui.
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Deux arcs de fenêtre du VIIe s.
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Un arc de fenêtre de l'an mil.
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Église
Saint-Grégoire
d’Aroutj, faç.
ouest, fen. sud. |
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Cathédrale
de Talin, faç. nord, part. est. |
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Cathédrale
d’Ani, faç. est. |
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