Arc de fenêtre (Corniche de fenêtre)








                    
Une bande sculptée* légèrement saillante, cintrée pour surmonter le haut de la baie* et munie à ses extrémités de deux courts replis horizontaux : telle est la formule la plus répandue en Arménie, à la période paléochrétienne* et surtout durant l’âge d’or du viie s.*, pour décorer les fenêtres.
Cette bande peut porter de simples moulures* linéaires, ou des motifs ornementaux, végétaux ou géométriques, souvent disposés en un rang de petites unités répétées.
Le répertoire ornemental, commun à d’autres éléments architecturaux, y est d’une grande diversité : rangs de denticules*, de boules, d’arcs souvent outrepassés*, de godrons*, de rosaces*, de demi-feuilles et de palmettes*, de pointes de diamant, de caissons carrés, de navettes en zigzag, de navettes en croix ou en cercles ; rinceaux*, tiges végétales, tresses* et chaînes, festons* simples et intersectés, pendants et montants, bâtons brisés (zigzags, rangs de triangles)...
Au xe-xie s., l’arc à bras horizontaux, après avoir été complété par deux paires de colonnettes sous ses deux extrémités, est progressivement combiné avec le chambranle rectangulaire* qui entoure toute la baie, puis remplacé par lui.

Deux arcs de fenêtre du VIIe s.

Un arc de fenêtre de l'an mil.





Église Saint-Grégoire d’Aroutj, faç. ouest, fen. sud.
Cathédrale de Talin, faç. nord, part. est.
Cathédrale d’Ani, faç. est.
                          
                                


 





Collectif © 2019 AHA