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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
Armenie.pm
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Dans la Rome antique,
plaque de terre cuite ou de pierre placée à l’extrémité inférieure de
chacun des rangs de tuiles* arrondies et
creuses dites imbrex qui descendent du haut d’un toit.
Cette plaque verticale, ornée d’une palmette*
ou d’un masque, couvre l’extrémité de la dernière tuile et décore le
bord du toit. Elle peut constituer la face antérieure de la tuile
elle-même. |
L’antéfixe est attestée
dans l’Arménie chrétienne où elle constitue l’une des nombreuses
manifestations de la pérennité de l’héritage romain. Mais des exemples
n’en sont conservés que sur de rares églises du viie s., comme
Achtarak et, très abîmés, à Mren. Elle forme la face antérieure,
verticale, de la dernière tuile, plus élevée que le reste de la tuile,
et est généralement ornée d’un motif de croix, de palmette ou d’autre
élément végétal. |
On trouve encore au fil des
siècles quelques lointains échos de l’antéfixe sur des coupoles* en
pierre. A St-Serge de Khətzkonk (1024), à
l’extrémité des plis supérieurs du dôme
en ombrelle*, elle est croisée avec un autre élément d’origine
romaine, l’acrotère*, et prend la forme
d’une sorte de bec crochu. A St-Étienne de Darachamb
(Maghardavank, Nord-Ouest de l’Iran), elle se transforme, au bout des
plis inférieurs de l’ombrelle, en un avatar de gargouille, à tête très
saillante, parfois humaine et plus souvent animale. |
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Achtarak.
Chapelle dite Karmravor (viie
s.). Antéfixes au bas de la couverture en tuiles du dôme.
Photo Hraïr Hawk Khatcherian. |
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Achtarak, Karmravor, détail
du bord du toit, au-dessus de l’angle sud-est. Antéfixes refaites au xxe
s. |
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Darachamb, Saint-Etienne
(1655, 1691). Alternance d’« antéfixes-gargouilles » aux
extrémités des plis inférieurs du dôme en ombrelle, et
d’« acrotères » à croix au-dessus des plis supérieurs. Photo
Hraïr Hawk Khatcherian. |
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