En Occident, fossé qui entoure un château fort*, une fortification, les remparts* d’une ville… et est empli d’eau pour améliorer la protection du lieu.
En Arménie, la douve semble avoir été rare. Généralement, elle n’était pas nécessaire, puisque les lieux fortifiés étaient construits sur des sites choisis pour leurs excellentes défenses naturelles, en particulier les vallées profondes qui les bordaient.
Toutefois, la présence passée d’une douve est attestée, non seulement dans l’antiquité, par ex.à Artachat, mais aussi dans quelques sites médiévaux d’Arménie. À Ani, la protection de la capitale était renforcée par un fossé long de plus de  500 m., empli d’eau, creusé le long du grand rempart* construit par le roi Smbat II (977-990) et fortement remanié au début du xiiie s. Non loin de là, à Maghasberd (xie-xiiie s.), une douve était creusée entre les deux lignes de fortification qui entouraient le château* fort. En revanche, on n’observe pas de douves dans les forts du royaume d’Arménie en Cilicie.

 

 

 


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